LA GENESE DU PROJET
«La liberté c’est de pouvoir ouvrir les portes quand on veut.»
C’est à partir de cette phrase écrite par une personne incarcérée que le principe de la porte imaginaire est né. Sur les murs du quartier des Capucins à Bordeaux il y a 3 ans, des portes dessinées à la craie apparaissent ici et là. Elles envahissent progressivement le reste de la ville. De ces ouvertures poétiques naît un dispositif participatif.
Devant chaque porte, un inconnu est invité à se faire photographier et à choisir un vocable qui devient le mot clef du passage imaginaire. Enfin, à la première image du passant s’ajoute une deuxième vue : le contrechamp. Elle représente ce que l’on pourrait découvrir si on sortait de la porte.